Cet été, ne soyez pas trop Cigale.
En france, 1 personne sur 2 économise pendant 9 à 12 mois* environ 2233 €* pour se payer des vacances. Pourtant, les Français épargnent en moyenne 1688* € par an pour préparer leur retraite. Est-ce normal pour vous ? Cela sous-entend que les Français préfèrent voyager et prendre le risque de se retrouver sans le sous. Pourtant, cette somme de 1688€ est très insuffisante pour préparer la retraite, sauf si vous acceptez qu’elle soit à 75 ans*.
Ainsi, cet été, richesse-et-finance vous conseille de placer votre argent en prévision de cet hiver en vous proposant les meilleurs placements. Car la Ciagle, ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue, Ne finissez pas apuvre, commencez à gérer maintenant votre argent.
Moins de départs mais plus gros budget.
Les français vont consacrer 2233 € pour s’offrir des vacances d’été. Un budget en hausse puisque l’année dernière les français ont économisés 2181 € , mais cela ne profitera qu’au 57% des Français contre 63% l’année précédente. 20% déclare même ne pas partir du tout. Cette somme de 2299 € s’inscrit dans le budget moyen des Européens qui est de 2247€. Pourtant, nombre d’entre eux attendent cette pause estival, mais les séjours sont pribilégiés. L’origine est principalement budgétaire. En effet, les français renoncent à partir à cause du contexte économique mais également météorologique. Du côté des professionnels du secteur, les commandes arrivent en même temps que les beaux jours. En outre, le risque d’attentats n’est plus le premier facteur dans le choix de la destination, ainsi, 64% des Frnçais restent dans leur pays, 13% vont en Espagne et seulement 8% en Italie. L’année dernière 63% des Français de 15 ans et plus sont partie pour leurs loisirs ou en vacances. Ce qui représente, par rapport à 2014, 700 000 personnes en moins. En outre, la France métropolitaine est restée l’unique destination de départ pour ces 60% de Français. Et seulement 35 % se sont rendus à l’étranger ou dans le Dom-Tom.
Organiser ses vacances ?
Pour les chanceux, partir en vacances signifie avoir l’esprit tranquille, pour 45 % et vouloir se retrouver en famille et avec des amis, pour 43%. Mais bien avant cela, il faut faire face à l’organisation du voyage et trouver un logement. Ainsi, 38% des français privilégient la location d’appartements ou de maisons, 30% préfèrent ne rien payer et dormir chez des amis, de la famille ou dans une maison de famille et seulement 18 % à l’hôtel. Avec le développement de location entre particuliers, l’hôtel n’est plus favorisé. En effet, cela est une particularité de l’Hexagone puisque les français utilisent beaucoup les moyens collaboratifs pour louer. Ainsi, les français réservent et organisent les vacances de cette manière, en louant logement, voiture,… Pour les professionnels, il est tout de même « temps de susciter l’envie de partir » chez les vacanciers pour avoir une saison réussit.
Sommaire
Et la retraite ?
La retraite est devenue un sujet de préoccupation, même pour les 25-34 ans. Ainsi, 40% cherchent des placements intéressants pour se constituer une petite part pour leurs vieux jours. En moyenne, les français préparent leur retraite à 45 ans, c’est-à-dire, 20 ans avant la fin de leur carrière professionnelle. 2 600 euros par mois, pour les ménages français, est le niveau idéal de revenus pour une retraite paisible. Mais seulement une infime minorité de ceux qui n’épargne pas, pourra accéder à cette somme. Cela inquiète. 3 actifs sur 10 sont informés sur leur droit à la retraite et leurs besoins finaniciers futurs. Ils mettent alors en moyenne, 1 688 euros sur 12 mois, pour éviter de voir leurs revenus fondre à la retraite. Est cela qui fait que de moins en moins de français partent en vacances ? Les français préfèrent-ils assurer une retraite paisible ou des vacances pour une pause estivale avant de reprendre leur carrière professionnelle ? Les trois quarts qui épargnent le moins, ne placent que 452 euros pour leur retraite. Peut-être qu’ils préferent profiter de leur jeunesse et partie en vacances. Mais cela est insuffisant pour couvrir leurs besoins futurs. Au mieux, pour un placement, qui rapporte 2% par an, ils gagneront 70 à 30 euros supplémentaires par mois, mais évidemment cela est sur une durée de 42 ans. Enfin, les plus de 50 ans, placent 4 736 euros par an.
Comment épargner individuellement pour sa retraite ?
Pour ceux et celle qui n’ont pas encore franchi le pas, il a les atouts du plan épargne logement (PEL). Devenir propriétaire de sa résidence principale est essentiel. Ainsi, il n’y a plus de loyer à débourser face à la diminution de revenus une fois en retraite. Le plan épargne logement reste un bon moyen de faire fructifier une épargne en toute sécurité pendant quelques années. Cependant, pour de meilleures performances à long terme, dans l’optique de la retraite, il faut accepter une certaine prise de risques. Il y a les avantages fiscaux du plan d’épargne en actions (PEA) qui s’offrent à vous. Le PEA offre un cadre fiscal avanatageux pour faire fructifier un capital en Bourse, sur des actions ou des fonds communs de placement. Mais cela ne s’adresse toutefois qu’aux particuliers qui ont du temps et de l’appétence pour gérer un portefeuille d’actions françaises et européennes. Pour d’autres, il y a la souplesse de l’assurance-vie. Dans le cadre d’un contrat, il est possible d’investir sur les marchés bourisers via les unités de compte proposées. Une fois les plus-values réalisées ou à l’approche de la retraite, il est possible de sécuriser tout ou une partie de ses gains sur le support « en euros ». Ensuite, si le contrat a duré plus de huit ans, il est possible de faire des retraits pour ses besoins. De plus, les contrats d’assurance-vie proposent aussi des fons spécifiques, conçus pour gérer un capital en prévision de la retraite. En outre, ces fonds sont gérés par des spécialistes et non les épargnants. Ils peuvent être plus ou moins investis sur des placements dynamiques comme sur des actifs moins risqués.
Le plan d’épargne retraite populaire (PERP) est une fiscalité avantageuse, accessible à tous. Mais mieux vaut en souscrire un le plus tôt possible, sachant que si vous ne disposez pas d’un gros capital de départ, il vous faudra épargner longtemps pour en tirer le meilleur profit. Le PERP est divisé en deux phases. La première consiste à épargner. Cette phase d’épargne dépend de votre âge au moment de la souscription et de celui de votre départ en retraite. A la souscription, vous pouvez opter soir pour des versements libres que vous augmenterez ou diminuerez en fonction de l’évolution de vos revenus, soit des versements réguliers avec un montant définit au préalable dans le contrat. Durant cette phase, les sommes investies sont déductibles du revenu imposable dans certaines limites. Si vous êtes marié ou pacsé, vous pouvez ajouter à ces montants ceux de votre conjoint ou partenaire. Le plafond épargne retraite que vous pouvez déduire est indiqué chaque année sur votre avis d’imposition. Il faut attendre la retraite pour « sortir » en rente. Cela est la deuxième phase. Sans condition, il est possible de sortir de façon partielle en capital. A condition ne n’avoir pas été propriétaire de sa résidence principal au cours des deux dernières années, le législateur a également prévu la possibilité d’une sortie en capital à 100%. En outre, il est possible de demander une sortie en capital avant la retraite, notamment si vous êtes chômeur en fin de droits ou si votre conjoint ou partenaire est décédé. Les rentes sont soumises aux prélèvements sociaux et à l’impôt sur le revenu dans les mêmes conditions que les pensions de retraite. Même chose pour une sortie de capitale, partielle ou totale. Sous certaines conditions, il est toutefois possible d’opter, lors d’une sortie en capitales, pour une imposition forfaitaire libératoire au taux de 7,5%.
Enfin, les contrats retaite Loi Madelin sont réservés aux professions libérales, aux exploitants indivuduels et à certains dirigeants de sociétés, c’est-à-dire pour les professionnels non salariés, non agricoles, ainsi qu’à leurs conjoints collaborateurs. Les contrats Madelin permettent de se constituer une retraite supplémentaire sous forme de rente viagère, soumise aux prélèvements sociaux et à l’impôt sur le revenu. Un montant minimal de cotisation est fixé au moment de la souscription, mais est modulable dans la limite d’une fourchette de 1 à 15. Les cotisations sont directement déduites des bénéfices professionnels dans certaines limites. Si vos bénéfices sont inférieurs au plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), vos versements sont alors déductibles à hauteur de 10% de ce plafond. Mais contrairement, si vos bénéfices sont supérieurs au plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), vos cotisations sont déductibles à hauteur de 10% de ces bénéfices, ces derniers étant limités à 8 PASS, auxquels s’ajoutent 15% de vos bénéfices compris entre 1 et 8 PASS.
Les contrats retraite Madelin agricole sont pour les exploitants non-salariés. Les exploitants agricoles ainsi que leurs conjoints collaborateurs et aides familiaux non-salariés bénéficient d’une solution équivalent aux contraits Madelin, souvent appelé « Contrats Madelin Agricole ». Même s’ils visent à la constitution régulière d’une retraite complémentaire versée sous forme de rente viagère avec la même déduction fiscale, ils se différencient des contrats Madelin pour une fourchette de cotisations de 1 à 15 et par la possibilité de déduire les sommes versées de leur assiette de cotisations sociales obligatoires.
Ou encore le crowdfunding, ma spécialité. Personnellement j’ai investie de l’argent dans bolden, crédit.fr lendix. Pourquoi? Simplement car il permet aux petits portefeuille de faire un rendement terriblement intéressant. Même s’ils visent à la constitution régulière d’une retraite complémentaire versée sous forme d’intérêts, le crowdfunding est une méthode souple et surtout pratique pour les personnes faiblement imposées.
La fable
LA CIGALE ET LA FOURMI (*)
La Cigale, ayant chanté
Tout l’été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau (1).
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu’à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’août (2), foi d’animal,
Intérêt et principal.
La Fourmi n’est pas prêteuse ;
C’est là son moindre défaut (3).
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse (4).
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
Vous chantiez ? j’en suis fort aise :
Et bien ! dansez maintenant.
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