Avoir des dettes est parfois bon

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debt

Contrairement à ce que l´on pense ne pas avoir de dettes du tout n´est pas forcément une bonne chose, en effet il y a des moyens de gagner de l´argent grâce aux dettes.

Ne pas être endetté est souvent une erreur. Cela permet notamment de protéger sa famille en cas de coup dur.

Qui paie ses dettes s’enrichit, dit-on. Pourtant, les bons élèves ne sont pas toujours récompensés. L’épargnant idéal, celui qui se construit un patrimoine avec opportunisme, ne doit pas être frileux. S’endetter  raisonnablement  est souvent une bonne stratégie.

Les bonnes raisons de s´endetter

L´assurance décès

Quelles sont les vertus cachées de l’endettement ? La première, c’est la sécurité que donne l’assurance qui accompagne tout emprunt immobilier. Celle-ci est particulièrement importante pour un jeune couple avec de petits enfants, ou pour une personne dont le conjoint ne travaille pas. En cas de décès ou d’invalidité, c’est l’assureur qui prendra en charge les remboursements. Emprunter pour acheter sa résidence principale, c’est donc aussi protéger sa famille.

La discipline

L’endettement a une deuxième vertu : il discipline l’effort d’épargne. Il est souvent bien difficile sur une longue période de se contraindre à épargner chaque mois l’équivalent des mensualités de remboursement d’un crédit. La plupart des gens au lieu de mettre de coté l´équivalent du crédit vont le dépenser inutilement en vacances par contre si elle est forcée c´est mieux. «  Sur une durée longue, ceux qui ont emprunté et fait l’effort de rembourser des mensualités se retrouvent avec des actifs plus importants et ils se donnent également les moyens de mieux diversifier leurs placements » , estime Claude Garnier, le président d’Aforge Finance. Ceux qui ont des revenus fonciers utilisent aussi l’emprunt pour limiter leur impôt.

Pour bénéficier de l´effet de levier

L’effet de levier consiste, pour une entreprise, à utiliser l’endettement pour augmenter sa capacité d’investissement. Les bénéfices obtenus grâce à l’endettement deviennent ainsi plus importants que la valeur de l’endettement. Cette technique concerne également l’effet sur la rentabilité des capitaux propres investis. On parle alors de rentabilité financière et rentabilité économique. Petite-entreprise.net vous explique comment les calculer.

Attention, l’effet de levier joue dans les deux sens
Si la rentabilité économique est supérieure au coût de l’endettement (si vous gagnez par exemple 4% mais que vous ne payez que 3% d´intérêt vous encaissez la différence), on parle d’effet de levier positif car dans ce cas de figure la rentabilité financière est impactée positivement.
Dans le cas contraire, c’est-à-dire si la rentabilité économique est inférieure au coût de l’endettement, cet effet de levier joue cette fois dans l’autre sens : on parle alors d’ « effet de massue » ou d’ « effet boomerang ».
L’effet de levier est un moyen extrêmement puissant pour permettre aux actionnaires d’obtenir des rentabilités financières élevées. Mais plus le levier utilisé est élevé, plus l’effet boomerang peut être violent et le risque élevé. Par contre si la période est propice (inflation+faible chômage) il devient intéressant de l´utiliser.

En cas d´inflation et si vous avez des dettes c´est intéressant

Enfin, si l’inflation repartait durablement, les emprunteurs seraient gagnants. Ce fut le cas pour bon nombre des seniors d’aujourd’hui, ils ont été dans une époque béni inflation, pas de chômage (c´est lié sachez-le), des hausses du niveau du vie incroyable.

Poids de la dette = Valeur de la dette / Valeur du produit intérieur brut. Il n’y a donc pas mille façons de réduire le poids de la dette. Il faut que la variation annuelle du numérateur (=dette en valeur) soit plus faible que la variation annuelle du dénominateur (=PIB en valeur). Exemple: Si la dette augmente en 2012 de 3% en valeur, mais que le PIB augmente de 4% en valeur (via la croissance réelle et/ou l’inflation), alors le poids de la dette diminuera.

 

Pour plus de clarté, prenons le même exemple avec un individu. Vous avez emprunté 200.000 euros pour acheter un studio à Paris, et votre revenu annuel est de 50.000 euros. Le poids de votre dette par rapport à votre revenu est de 400%. L’année suivante, on vous annonce que tous les prix de l’économie vont être multipliés par 2, et que votre salaire va lui aussi être multiplié par 2. C’est le cas si l’inflation est de 100% et que la hausse des prix entraîne une hausse des salaires de même ampleur (boucle prix-salaires). Dans ce cas là, votre pouvoir d’achat reste le même ; tout coûte deux fois plus cher mais votre salaire a lui aussi doublé. Mais qu’en est-il de votre dette? Votre nouveau salaire est donc de 100.000 euros, et vous devez toujours à votre banque 200.000 euros. Grâce à l’inflation, le poids de votre dette n’est donc plus que de 200% votre revenu.

Une limite sur ce dernier point

Pourquoi alors tout le monde n’utilise pas cette superbe tactique? Le problème est que l’inflation aura un impact  sur le pouvoir d’achat car le revenu ne s’ajustera pas parfaitement pour tout le monde,  sur les taux de change car en cas d’inflation en Europe, l’euro perdrait de sa valeur (sinon baisse de compétitivité via hausse des salaires) car ensuite les investisseurs demanderont dans le futur des taux d’intérêts bien supérieurs pour compenser le risque d’inflation et  car une partie de la dette est indexée sur l’inflation.

L’inflation n’est donc pas une solution miracle au problème de la dette. Comme le rappelle l’INSEE, « l’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix ».

Cela va créer une baisse de pouvoir d’achat, principalement chez les personnes touchant une rente fixe ou bien une rente évoluant moins vite que l’inflation. Cela touchera donc les « rentiers » (c´est à dire les retraités et les vieux d´aujourd’hui) , par exemple les personnes vivant des coupons annuels (= intérêts) reçus de la détention de dette souveraines.

Leurs rentes étant fixes en valeur et les prix augmentant rapidement, ils verront donc leur pouvoir d’achat baisser. Mais c’est aussi le cas pour les retraités, dont le pouvoir d’achat va diminuer si les retraites ne sont pas revalorisées avec l’inflation.

 

Dernier point limitant les effets de l’inflation sur le poids de la dette : une partie de la dette est indexée sur l’inflation. Dans le cas des obligations indexées sur l’inflation, l’investisseur protège son pouvoir d’achat. En France, si l’on s’intéresse non pas à la dette publique totale mais uniquement à la dette de l’Etat (sans les collectivités territoriales et organismes), environ 13% des obligations sont indexées sur l’inflation. Pour 13% de la dette donc, l’inflation n’aurait aucun effet sur la réduction du poids de la dette.

Conclusion:

Parfois la dette à du bon, mais il faut savoir bien la maitriser.

Elle est bénéfique dans les cas:

  • d´inflation
  • d´effet de levier
  • d´assurance
  • pour forcer l´épargne

sources

http://www.lefigaro.fr/immobilier/2008/01/18/05002-20080118ARTFIG00317-trois-bonnes-raisons-de-vivrea-credit-.php

http://www.lafinancepourtous.com/Decryptages/Mots-de-la-finance/Effet-de-levier

 

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